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Date de création : 18.03.2020
Dernière mise à jour : 08.05.2020
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Considérations sur la Passion

Publié le 29/03/2020 à 09:15 par alarecherchedelasagesse Tags : flagellation passion liguori couronnement épines esclave

Extraits des Considérations sur la Passion

de saint Alphonse de Liguori

 

"LA FLAGELLATION - Il est certain que la flagellation fut le plus cruel des tourments que notre Sauveur eut à souffrir et celui qui abrégea le plus sa vie; car la principale cause de sa mort, ce fut la perte de son sang, qu'il devait répandre jusqu'à la dernière goutte selon ce qu'il avait prédit (Mt 26, 28). Ce précieux Sang, il est vrai, avait déjà coulé dans le jardin des Olives; il coula encore dans le couronnement d'épines et le crucifiement; mais la plus grande partie en fut répandue dans la flagellation. En outre, ce supplice fut extrêmement humiliant pour Jésus-Christ, parce qu'il n'était infligé qu'aux esclaves, conformément à la loi romaine. (...)

 

LE COURONNEMENT D'EPINES -La Mère de Dieu a encore révélé à sainte Brigitte que la couronne d'épines ceignait la tête sacrée de son Fils jusqu'au milieu du front, et que les épines furent si violemment enfoncées que le sang ruissela sur toute la face, de telle sorte qu'elle en parut toute couverte.

 

Origène dit que cette horrible couronne ne fût ôtée de la tête de Notre-Seigneur qu'après qu'il eût expiré. Cependant, le vêtement intérieur de Jésus n'avait point de couture, il était d'un seul tissu; c'est pour cette raison que les soldats ne le partagèrent point entre eux comme ses autres vêtements, mais le tirèrent au sort, ainsi que l'atteste saint Jean (Jn 19, 23). Cette tunique devant donc se tirer du côté de la tête, il est très probable, selon plusieurs auteurs, qu'on ôta la couronne à Jésus pour faire passer la tunique, et qu'on la lui remit ensuite avant de le clouer sur la croix. (...)

 

 

Ce tourment, déjà si douloureux, fut encore aggravé par d'autres mauvais traitements que rapportent saint Matthieu et saint Jean. Les soldats avaient déshabillé de nouveau leur innocente victime, et lui avaient jeté sur les épaules un haillon de couleur rouge. Jésus, étant couronné d'épines, ils lui mirent un roseau en guise de sceptre; puis ils fléchirent le genou devant lui, par dérision, en le saluant Roi des Juifs. Ils lui crachaient ensuite au visage, et prenaient le roseau pour lui en frapper la tête; ils lui donnaient aussi des soufflets (Mt 27, 28; Jn 19, 3). Ô mon Jésus ! combien d'épines n'ai-je pas ajoutés à cette couronne pour toutes les mauvaises pensées auxquelles j'ai consenti! Je voudrais en mourir de douleur; pardonnez-moi, par les mérites de ce tourment même que vous avez voulu souffrir pour me pardonner. Ah ! mon doux Seigneur, que je sois si maltraité et si humilié, vous endurez tant de douleurs et tant d'opprobres pour me toucher, afin que je vous aime au moins par compassion, et que je cesse de vous offenser.